Histoires vécues (hier/aujourd'hui)/Storie vissute (ieri/oggi)


Manuscrit Rousset (1857-2001)
pagine 2-51,   52-99,   100-197



Livre de
                  Joseph Rochas

Livre de
Compte de mes
affaire particulier de la maison
Commencé en l'année
Ci 1857
Par Joseph Rochas
au Villard hameau de Beaulard



Pagine 2-51

pagine

Scrittura di Joseph Rochas

2

J'ai enterre mon oncle Antoine Chalier
que j'ai sucedé le 2 janvier 1857.
Son enterrement m'a couté 57 £ J'ai acheté
pour les coristes et l'eglise et capelle des
chandelles de 4 onces pour monsieur le curé
et les diacres de 6 onces dont il n'avait encore
charge par son testament d'abiler quatre peauvres
qu'il nous a decharge avan que de mourrir.
L'ouverture de son testament m a couté
39 £ 5,5 cent le double 7 £ 40 cent a Suse
chez Mons(sieur) d'Artour notaire le boule du sertificat
de mortuere a Monseigneur 50 centimes.
Droit de sucsetion dont j ai peyer 10 pour cent
438 en prelevant le tier qui nous a été
donné par contrat de 9000 £
Pour arrestation de conte avec la chapelle
des Villard 460 £ plus pour interet 15 £
d'une promese de 60 £ qu'il m on fais prendre








Ci 57 £








Ci 438
3

A Jaillon pour interet de la dite somme 18 £
pour 9 mois dont j ai peyez au dit procureur
gerant Ignace Villon et Gabriel Villon la
somme de 478 £ dont j ai la quittance
finalle. Les capitaux de la dite capelle neu-
qait avant que 500 £ que mon oncle a géré
dont les dit procureurs m'ont fait tout ce qu'il ont
peu en fet d'arangement de court grâce
a monsieur le curé qui est Restitu Ponse
qui a fait pour moi.
Le 25 avril j ai payez a Mr le cure 41£
pour arestation de conte de la dite capelle
et les affaires de la maison.
J'ai payez à Joseph Callier que mon oncle
avait enprenté 40 le 8 septembre 1857.
J'ai peyez le 7 octobre a la congregation
du bureau charité que mon oncle a ete
president 7,5 plus du 75 cent interet.
J'ai peyer a la chapelle du Puys
251 £ que mon oncle a etté
concion et principal payeur.






regle trois fois le conte ont ette
Ci 478


41£


Ci 40 £




4

pagine divelte

5-8

J ai fait faire mon portal en pierre
de tail à Joseph Ribete d'acor a
80 en 1862 la meme année de la
fontaine et le grand four un an avant.
Le 12 février 1870
j ai fait un acte avec Dauphin Agne
Chez monsieur Agnes fils à Bardoneche et j'ai
acheté le reste de son bien et
pretention sur le teritoire de la comune de
pour la somme de 700 £ en ors
pour l'échange des billés 3 5£
Plus pour acte et frait des massons 33 £
et frait de siboire et pour acheter frait acte
copie ?.  J'ai depensé le jour de
l'acte pour diner entre quatre 6 une  autre.
Plus une autre fois avec lui 3 £
Plus pour des meubles que j'ai acheté.
J'ai acheté les des emeubles pour les
enfants de mon frère François pour lui
donne en peyement de ce que je lui doit
dont il a deux promesses que
une de mon oncle a mon decé
je la donnerai a ses enfans.


80







700 £
35 £
33 £

38.20
ci 30
3 £
9 £
9

Le chemain de fer a comense
à aller l'ans 1871 le moi
de aout et il ont comensé
la percée le moi de septembre
1857 et il y ont toujours creusé.

10

pagina biancha
11














1871




J'ai empreunte de monsieur Oursel
de Bardoneche 700 £ sans billet.
Je lui ai rendu  350, je lui
reste devoir 350 £.
Les trois cent cinquante franc ont ete
donné à Oulx chez Posel aubergiste
en presence Joseph Einul? d'Oulx
conte reglé avec Monsieur Oursel.
Mulle et tous argent rendu il
reste a lui devoir trente francs
aujourdhui 1870.
En 1871 j ai pris un mullet de
lui de 400 £ au retour de la foire
de Peignerol dans le couran d'avril.
J'ai acheté une vache de mon
beaufrère Piere Joseph Challier
Je lui reste redevable de
Les 40 franc si desus sont ette peyé.
Les paiement de monsieur Ourcel
premier payement
2e peiyement 3e peiement
4e sera peiyement















100 £
40£


350
100 100
50
12








Le 2 mai






1873



1874



1875


En 1869 j ai pris au travail une
mule de monsieur Oursel la moitie
de liver il me la change deu fois
De fait conte qu'il me donné.
En 1869 le 12 novebre j ai pris
aussi une de lui qui a les
mouleiasques au jarets d'acord a 80.
La dit mulle et de 13 napoleon.
Louise Villon à reste 4 ans reste
devoir une robe jarge et
une ganache deux tabliers serge
une chemise 1870.
Donné a Louise Villon une robe et
un peire de soulier.
J ai a dont le tous est acquitte.
J'ai pris une mulle au travail de
monsieur Ourselle de Bardoneche
à la foire de Besoulin le pris n est pas
fais.
J ai servi? une mulle de bois
qui venait d'Antoine Fazi de Savoulx
et m a donné au preintemps une
contoire que je lui ai rendu a la foire a Suse.
Monsieur Ourcelle ma donné une mulle
qui venait de Andre Chalier du Puys que
j ai gardé toute l anée.



40 £



80 £
13


Les 100 francs
 de Pierre Joseph sont payer
En 1870 le 16 fevrier j ai emprente
de Andre Tournoud des Royeres 200 £
dans le même temps 100 £ de son frere
Pierre Joseph peyable quand il exigera.
J'ai donné André Tournoud des
Royeres un billet de cent francs le moi
de mai 1871 qui sont encore portés sur
le billet de deux cents francs.
Je lui ai peyes dis franc interet
en 1876. Donné a Andre Tournoud 10 £ interet.
En 1876 le 15 novembre donne à André
cinquante franc a conte du reste des cent francs.


14

6 janvier











15? le 29 mars
1872
Le 6 janvier j ai payer l'aché que j'ai
fait 10 des blan de la chapelle
de Saint Antoine que le gouvernement
fit rendre dont j ait le reçu et
la vente est du 12 desembre 1871
septentes franc frais et je me sui
et je me suis en charge de donner
6 metres en carés pour que les ab
habitants du Villards ne aillent pas
miser et me reservant la terre et le boi
du Frais dont la place sera employe
pour faire une ecole dont l'estime a été 100.
Qui c'est trouve les fette paque une missions. Nous
avons fait une croix plantée a lenver du
pont de Beaulard. Mon beau frère
Aubin Villon et moi une missions
fondée par M. cure Daimme et sa
soeur qui se fera tous les septs ans
dont est le capitale au dette publique





290 £
70 £












1600 £
15
Les cents franc
son ette peye
a son neveu
Louis Suspize

Les 100
son peye
1875













1880


En 1872 j'ai emprunte de Joseph
Suspize le moi d'out cent franc
son billet. Les 100 £ son ette peye le 13 8bre 1876.

La même année à Bellet Joseph
cent franc que je lui devait et deux
cent qu'il ma prette.
En 1874 1er janvier j ai emprunté de
Joseph Suspize trois cent franc sans billet
dont j'ai employer la somme a un acte pour
d'Alexis Chalmas pour que Chiarato ne le
sorta pas de sa maison. Le rachat de sis ans
che le monsieur Roux a Oulx cesion droit de
Chiararato au beureau d'ipoteque dont le
les interets du des Suspize se son aquité pour le
service de ma mulle jusqu au jourd hui 1876.
Les interet son acquité 1877 et 1878 pour
la meme chose. Pour le service de la mulle
j ai donné a Jean Joseph Suspize 100
le premier fevrie 1880.
J'ai reçu des Maximain et Antoine
Chalmas les interets dut jusqua ce
jour et 100 £ capital dont j ai




16

j ai passé le reçu et il est attache
a l'acte chez monsieur Roux à Oulx
il est de 18784 le 4 mars.

17

J'avais enprutede mon beau frere
Pierre François Allizond quatre veing franc.
J'ai donne a mon neveu Andre
deux trouses de foin.
1880 je lui ai rendu? une genis resté.
Je lui ai vendu une vache chaleygne et
je lui ai rendu le reste et il tien encore
le bille set qui ne la pas trouvé en
son conte regle en 1882 a la foire Oulx.


10 £

20 £
18

pagina biancha
19






Pour 1876
et 1877






1878
1879

reçu 70

1878
reçu 70


1879
Conte de monsieur Orcell de Bardoneche.
De la page 12 porte isi an 1876 pour
larerrée?la moitie de liver il m a donne une
mule de la foire de Buselino jusqu'a Saint
Andre et il la vendu puis il ma donne un mulle
venant de Jouselme des Royeres qu'il a aussi vendu deux conté la moitié
de liver pour tous conte regle j'ai reçu 80 £.
Aujourd'hui une mulle de trois ans
venant du Bontemps de Bardoneche prise a la
foire Besolin an 1876 pour le service 1877
et la rendue a la foire Pignierol il m a
donné une pouleine qui a ette a livrer chez Bosc
Julien du Malzet il m a peyer 60 £
à la foire d'Oulx une deihuitieme
et apre la foire de Bsoulin une
mulle blonde de quatre ans venant
Lupolite Gendre de Milaure que nous avons
pas fais le pris pour le servise 1878.
Le 8 octobre il m a donné une
Une de huitieme ? venant de Bize
de Bardoneche et me la change et m a
donné un poulin rendu le 18 septembre.
J ai pris un poulin le 14 novembre
au travail.













20
1880

1881

1882


1883



1884



1884
J'ai pris une dehuitienne de monsieur Orcel
de Bardoneche pour un an j'ai recu 80.
J'ai pris aussi de mosieur Orcel
de Bardoneche une mulle de 18 moi
J'ai pris aussi une mulle de monsieur
Orcel de Bardoneche une mule
de 18 mois il m'a donné
J'ai pris une mulle de monsieur
Orcele de Bardoneche venant de
Jean Baptiste Grand du Malezet de
18 moi a foire de Besoulin
J ai aussi pris une mulle de
monsieur Orcel de Bardoneche venant
du Dauphin Galicet du Chateau
de trois ans et il m a donne.
Pour 1885 une de huitienne venan
d'Alexis Guy du Malezet d acor
a cent franc.
Reçu 95 1886.

80

80


80



70



70

21
Riferimento delle pagine precedente
sino alla pagina 22

1886 j ai pris une mulle de trois
de monsieur Orcel de Bardoneche
venant de Dezerte j ai recu de son
fils Benjamain 20 dont
son père a decédé le moi de novembre
Dieu lui fase pay et misericorde.
J ai pris dans se temps la une de?
desuithieme revenu de son domestique du
Malezet sur les accor de leur père.

22


Scrittura di Giuseppe Rousset



Ferriera di Buttigliera Alta. 8 Aprile 1974
Dalle annotazioni scritte da mio nonno Rochas Giuseppe
su questo suo libro di casa Villard, circa cento anni fa,
in un francese purtroppo non in tutto comprensibile e coretto,
ma tale da farmi una convinzione della sua rettitudine e di
senso di responsabilità nel restituire le somme di denaro che doveva
imprestare quasi sempre da proprietari della frazione stessa e
dei quali ho conosciuto ancora io stesso la personalità.
Somme che gli venivamo concesse a prestito senza nemmeno l'urgenza?
di ricevuto, ma che lui puntualmente restituiva, se non  tutte
nell'anno stesso, ne effettuava il saldo nell'anno successivo .
22

pagine divelte
23-26

Villard Maggio 1922
Libro di memoria rilasciato dal
mio nonno Rochas Giuseppe
deceduto il giorno 5 Giugno 1892
lasciando per erede mia madre
Rochas Maria Luigia e mio
padre Rousset Aristide.

Questo libro di annotazioni di mio nonno materno
qui sopra accennato, è rimasto custodito in casa Villard
da mio padre Rousset Aristide per quasi trent'anni, e cioè,
dal decesso di mio nonno avvenuto il Giugno 1892 alla
data dell'incendio verificatesi il 4 Dicembre 1921. Lo ebbi in consegna
da mio padre con motivata intenzione di utilizzare le pagine
lasciate in bianco per registrare i fatti più salienti riguardanti
l'incendio stesso e cioè: le cause, l'inizio le grosse e dolorose
conseguenze, gli aiuti del prossimo pratiche per la ricostruzione
(spesa per essa) et quanto avessi creduto in seguito nella mia vita
che potesse interessare i miei figli-nipoti o chi per essi.
27

Il 5 dicembre 1921 giorno in qui si
sviluppò l'incendio in questa frazione Villard
bruciando 10 case incominciato dai fratelli Chalier.
Nota dei soldi ricevuti per i primi soccorsi
Dalla Sigra Blanc Clemenza
Dal comitato e comune d'Oulx
Dal delegato Bizzari di Bardonnechia
Dal comune di Salbertrand
Dal Papa IXI
Dal vescovo S. E Don Buffa Luigi
Dal comitato di Beaulard
Dalla squadra dei lavoranti
Del canale Millaures
Dallo zio arcivescovo Rousset
Rinaldo
Da don Agostino Rousset
Da Carmelitano Luigi Rousset
Totale
Li
50.
110
100
20
200
100
100
356
22

500
80
30
1568
Csi
00.
00
00
00



50





50

28




Consuntivo della pagina 28
Ai miei figli e nipoti
che potesse interessare il contenuto di questo libro
di appunti e di memorie, chiedo una particolare considerazione
per quanto annotato di mio pugno nei giorni successivi
all'incendio (già innanzi menzionato) per quanto riguarda
l'elenco nominativo delle offerte in denaro in nostro favore
quali primi effettivi soccorsi.
L'opera fattiva del Comitato, costituitosi nei primi giorni seguenti
il disastro nel capoluogo di Beaulard sotto il patrocinio dell'allora
signorina Blanc Clemenza, sorella del maestro Blanc Lorenzo
(futuro mio suocero) merita essere ricordato sia per l'imparzialità
la disinteressata iniziativa, volta solo per il bene ed il sollievo dei
sinistrati. Merita di essere ricordate, oltre all'aiuto in denaro
l'opera materiale dei componenti delle frazioni viene principalmente
quelle di Puy e Royeres che sono accorsi per i primi a porgere
i loro aiuti nello spegnimento dell'incendio ed in seguito con numerosi
trasporti a dorso di mulo per i materiali di ricostruzione
quali tegole calce e cemento traino di legname per travature ecc.
Vorrei che non avessero d'apparire insignificanti questi miei appunti
trascritti al riguardo per chiunque ne sia il lettore, perché chi come
il sottoscritto che ha dovuto ricostruire la casa in quell'epoca, ha avuto
modo di apprezzare qualsiasi aiuto anche quello di modesta entità.
firmato Rousset Giuseppe
29

















Febbriao
Marzo
1922
Nota delle spese per quadratura
 segatura del legname di costruzione
Per lavorante signor Chareun Camillo

£..
Cmi
1° lotto 50 piante di larice £.3 per pianta
150
00
2°lotto 6        "         larice £. 3 "
18
00
3° lotto 12    "          pino   £. 4 "    "
48
00
Per segatura dei trave: giornate 7 x £. 16
112
00
In più giornate 6 del signor
Luigi Allemand £.10 per giorno

£

60
----
388+


----
00
Mano d'opera del muratore Maurizio per la
costruzione del camino della stalla (esterno)                                 £

90 +

Calce bianca Mg 17  £ 2 al Mg                                                      =  "
34 +

Mattoni N. 400 x £ 0.25 l'uno (pieni)                                         =  " 100+

Cemento kg 25 £ 6    +

Giornate lavorative del manovale
Borrand Adolfo 5 x £ 10                                                             =£

Totale spese  £
Riporto spese tubo di cimento a £ 7.35 al ml =                               £

da riportare £

50  +
-----
668
005
----
673



+
75=
---
75
30


anno
1922
20 aprile







4 maggio

24 maggio










Nota delle spese per calce e materiale diverso £.
C.
>Mg. 17 calce bianca a £.2 il Mg =                                                 £ 34
00 +
Cemento lento mezzo sacco                                                            £ 6
00 +
Mattoni consumati per costruzione
del camino della stalla N. 400 al 0.25 l'uno                                = £

100

00
Tubo di cemento a £ 7.25 al metro                                             = £  5
75
Mg. 35 calce bianca al 1,80                                                       = £ 63
00
Mg. 55 calce bianca per la costruzione del
muro divisorio con i parenti Chalier Domenico
a £ 1.80 il Mg.                                                                             = £


99


00
Cemento a lenta presa 3/4                                                               £
 7

Costruzione della porta in legno del rustico a nord.
eseguita da mio cognato Tournoud Luigi
Tavole larice mq. 4 a £ 6 il mq e trasporto


25

Spranghe in ferro portanti
56

Chg. 2 punte a £ 7 il kg
14

Bulloni e viti a legno
10

Verniciatura esterna

da riportare £ 
6
----
425

--
75
31

Maggio
anno
1922










24/7
1922
Nota delle spese  per diverse per
materiale del fabbricate

£.

C.
filo bianco zincato per legatura tegole
25
00 +
Chiodi per i rigoni
54
------
00 =
---

79
      +
Riporto totale della pagina 30 673
75 +
      "        "        "         "      31
425
75 +
Tavole lavorate per pavimenti nel rustico
dalla ditta Ruanzone e Boggio (Oulx)

293

65 +
listelli 5x7 abete per travature tetto 250      +
tegole marsigliesi provenienti da Tortona
ditta Perseghini 3600 circa x £. 0.50 =                                       £

1800

     +
Chiodi a mano per inchiodatura travatura grossa
   50
     +
fattura di mio zio Alleman Luigi per ricostruzione
dell'aia - fornitura di 2 pale - una sega grossa, ecc
2a nota Chareun Camillo per pavimentazione nel
piano soprastante il fienile e cinta in legno
nel tratto - Cappella-  Scuola - al Pravè

da riportare      £   

450


350
----
4772

     +

  
  +
--
15
32

pagina biancha
33
1922
mese di
maggio
Conto corrente delle giornate dei muratori Sibille Filiberto
Jannon Emilio e Sibille Luigi
19 venerdi
1  1  1 = N°3 operai x ore 10 giornalieri = 30 x 3 =
£ 90
20 sabato
1  1  1     "                        "                "
£ 90
21 domenica
1  1  1     "                        "                "  = 15 x 3 £ 45
22 lunedi
1  1  1 a conto di Rousset Aristide £ 90
23 martedi
1  1  1 = N°3 operai x ore 10 = 30 x 3 £ l'ora = £ 90
24 mercoledi
1  1  1     "                x ore 10 = 30 x 3 £ l'ora = £ 90
25 giovedi
1  1  1    "                x ore 10 = 30 x 3 £ l'ora = £ 90
26 venerdi
1  1          Rousset Aristide giornate  £ 90
27 sabato
1  1  1 = N°3 operai x ore 10 = 30 x 3 £ l'ora = £ 90
28 domenica
1 1/2 1 = "           "           "      = 15 x 3 £ l'ora = £ 45
29 lunedi
1  1  2      Per    Rousset Aristide £ 90
30 martedi
1  1  1 = "           "                  "     30 x 3 £ l'ora = £ 90
31 mercoledi
1  1  1 = "           "                  " £ 90
1 giovedi
1  1  1 = "           "                  " £ 90
2 venerdi
1  1  1 = "           "                  " £ 90
3 sabato
1  1  1 = "           "                  " £ 90
4 domenica

£ 1350 -
5 lunedi
da dedurre le ore impiegate per il muro divisorio coi
 330 =
--------
6 martedi
parenti Chalier Domenico e Giuseppe.
£1020
7 mercoledi


34

Note delle giornate di muratori Sibille Filiberto e Luigi Jannon
per la ricostruzione del tetto
Data 1922
N° presenze
Ore giornaliere 10
prezzo ora
Importo   £

14/6
111
= ore 30
 £ 3.00
     "         £ 
90
15-6
11/21
=  "    15      "
     "         " 
45
16-6
111
=  "    30      "      "         " 
90
17-6
111
=  "    30      "      "         " 
90
18-6
11
=  "    20      "      "         " 
60
19-6
1
=  "    10      "      "         " 
30




     "       
 £ 
----
405
    Riporto pagine 34         "        1020 
------  
(registrate il 1-7-1922)  £  1425 +
Vitto Giornaliero pattuito £ 5 a testa  x Gni 60 =   300   
------ 
£  1725 +
Riporto della pagina 32 " 4722 15 =
£ 6497 15   
Riassunto spese varie non segnate a suo tempo  "   503 15   
£ 7000 30   
 35

pagina biancha 36

1925 Dicembre
Nota di lavoro per mio suocero
Blanc Lorenzo
Una paio scarpe ? per papa
£ 88.00
    "               "     ? per mamma
£ 65.00
Mezze suole e gomme per Rosalia
£ 13.50
Scarpe per Palmira
£ 60.00
mezze suole per Palmira
£ 12. 00
mezze suole per Clemenza
£ 12. 00
Riparazione per Rosa
£  5.00
Gallo
£ 14.00
mezze suole per Emiliano scarpe da lavoro
£ 20.00
mezze suole da festa per Ortensia
£ 14.00
mezze suole scarpe da festa per Emiliano
£ 16.00
    "                    "                per Rosa
£ 15.00
tacchi e cuciture scarpe mezze festa per Emiliano
   6.00
Riparazione mezza suola per Rosa    7.00
polacche per papa   85.00
mezze alpini per Emiliano
  90.00
? da festa per Eleonora
20.000
37

Appunti e discrezione sulle cause dell'incendio
che distrusse quasi l'intera frazione del Villard
il 5 Dicembre 1921.
Si era giunti alle soglie dell'inverno
senza che ancora fosse caduta la neve; le giornate si
susseguivano limpide con un sole di mezzo estate da definirsi
quanto mai eccezionale. Il prolungarsi di queste temperature
aveva dato modo a tutti di poter ritirare i raccolti agricoli
ed approvigionari di abbondanti legna per trascorrere
senza preoccupazioni la lunga stagione invernale.
In quanto alle previsioni di un possibile incendio, pur
confidando nella protezione del santo della frazione. Tramandanta
da generazioni per la non mai verificatesi una calamità del
genere, nessuno aveva tralasciato la normale e consueta, pulizia
dei camini e quanto potesse essere la causa di un disastro.
Mi sia concesso dunque di descrivere quello che potremmo chiamare
imprudenza o per essere più tolleranti, fatalità come si è
sviluppato l'incendio.
Si coltivava, ancora a quell'epoca la canapa per ricavarne il
seme e la filza per tessere la tela tanto necessaria nelle famiglie
per uso personale et agricolo.
I nostri vicini di casa (parenti Chalier) fratelli Domenico
38

e Giuseppe avevano ricavato una stanza nel vano del rustico
e ivi impiantato un telaio per la tessitura della tela e del panno
riscaldato a mezzo di una stufa a legna. Attorno a questa
avevano disposto le mazzette di canapa gregge ed appena uscite
dal macero per accelerane l'essicamento. Molto probabilmente
una scintilla sprigionatisi dalla bocca della stufa ha comunicato
il fuoco alle mazzette più vicine provocandone una fiammata.
che si è stesa e salita al soffitto in legno gia provato dal caldo
persistente dei tubi della stufa medesina. E facile intuire
come sia stato istantanea la trasmissione delle fiamme al pagliaio
soprastante il pavimento per via delle fessure già preesistenti.
A nulla è valso il tentativo di spegnimento nel locale sopra
descritto ed in brevissimo tempo le fiamme avvilupparono le
abitazioni vicine creando un rogo spaventevole. Fu tanto
che non ci siano state vittime e che si sia fatto in tempo a salvare
il bestiame rinchiuso nelle stalle.
Vi sono accorsi buona parte degli abitanti delle borgate e
paesi vicini per portare generosamente i primi soccorsi
e tentare di salvare quanto era possibile. Sono giunti
sul luogo i pompieri di Bardonecchia - Oulx e i militari dei
detti Presidii; ma la mancanza dell'acqua, l'opera di
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di spegnimento fu ben presto soppressa dall'immane rogo
che si era esteso ed avvolto quasi tutte le abitazioni: le fiamme
distrussero ogni cosa lasciando in piedi solo i muri e qualche
camino; l'aspetto era desolante e la povera frazione era quasi
irriconoscibile.
Vi fu in seguito un sopraluogo  delle autorità competenti
per l'accertamento delle cause del sinistro ma benché provati
ed esasperati per l'immane rovina, nessuno dei colpiti volle
addossare la colpa ai Chalier, già duramente  umiliati per
le responsabilità consciamente riconosciute si fece modo che dal
verbale d'inchiesta non si potessero fare colpe individuali
ed accertabili a nessuno.
Con ammirabile rassegnazione ognuno si chiuse nel proprio
dolore e nello sconforto aspettando provvedimenti.
I più colpiti  duramente trovarono ospitalità presso parenti
e nello stesso tempo si provvide a collocare il bestiame in affitto
(all'inverno come si usa dire nel dialetto del luogo) fino in primavera
alle stagione del pascolo. Ci fu promesso aiuto da parte del
Governo dandoci sicurezza del suo intervento nella ricostruzione
dalle case, ma purtroppo furono solo promesse ed ognuno
ha dovuto provvedere per proprio conto per vedere di nuovo
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29/12-77
la casa in piedi. Va per altro segnalato l'intervento
del Comune a nostra favore accordandoci il taglio
di parecchie piante (pini e larici) per le principali
travature del tetto, con prezzo più figurativo che
reale. Degno di nota fu l'aiuto in denaro già trascritto
a pagina 28 e 29 ed in mano d'opera dai compaesani
vicini accorsi sul momento dell'incendio ed in seguito
per la ricostruzione e il trasporto dei materiali.
L'inizio della ricostruzione ebbe luogo verso la meta di
Maggio ed in fine Giugno del 1922 qualche casa
era coperta e si dava inizio ai restauri interni per
renderle di nuovo abitabili.
Si rimarginava così col passare dei giorni la ferita
profonda che ci aveva colpiti duramente un tutti i sensi
e la vita rurale riprendeva quasi normale per gli
occupanti delle case sinistrate e di tutta la frazione.
In seguito a questa mia descrizione sulle cause dell'incendio
che distrusse quasi tutte le case della frazione Villard, mi chiedo
se nel futuro non ci sia qualcuno dei miei figli o nipoti o chi
per essi non sia preso del desiderio e curiosità vedendo ora
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i caseggiati completamento disabitati di sapere i nomi delle
famiglie et la loro composizione la detta frazione prima del
sinistro e ancora per molto tempo dopo e sicuramente fino alla
2a guerra mondiale che ebbe inizio ai primi di Giugno nel 1940.
Pur essendo trascorsi tanti anni dalla situazione di allora, ricordo
assai bene quali fossero le famigle che occupavano quasi tutte le case
delle frazione e come ora imposto, perciò disponendole numericamente
ed incominciare dalla 1a che si trova da lato sinistro dell'antica
strada che giunge da Millaures et divide la frazione a metà ed anche
la 1a che si trova arrivando dalle nuova strada carrozzabile
che parte da Royeres, dirò che era abitata da:
-Bellet Desiderato, sua moglie Souspize Filippina e da 5 figli
-Isolina nata nel 1896 Alfredo nel 1902 Giuseppina nel 1904
-Massimino del 1906 e Giulio nel 1908 (+ morto nel 1944 de partigiano al Sestriere)
-Sono tutto ora viventi alla data del 29 Dicembre 1977. Le tre sorelle
stabilitisi a Marsiglia. Nel 1988 rimane solo Massimino.
- 2a Casa sempre dal lato sinistro sopra la strada abitata da
Villon Luigi sua moglie Pourcel Angelica e tre figli, le cui
date di nascite non posso precisare in ordine progressivo ma bensi
i nomintivi, Margherita Giuseppina ed il figlio Emilio
della famiglia e rimasto tutt'ora vivente Giuseppina sposata
a Millaures con un certo Simiand della borgata Gleise.
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- 3a casa in parte attigua a quella di Villon Luigi verso ponente
abitata da Bertin Giulio e la moglie Villon Melania con due
figli. Massimino nato nel 1878 da sposare ed il fratello Francesco
sciancato e poliomelitico nato nel 1880. Conviveva con loro uno zio
fratello di Melania ed anche lui menomato nella parola e affetto di sordità.
Sono mancati da diversi anni tutti i componenti.
- 4a casa abitata Villon Albino e sua sorella Onorina
deceduti pochi anni dopo il sinistro e la casa non è stata ricostruita.
- 5a casa abitata dalla vedova Souspize Giuseppina sposata in Tournoud E.
con 4 figli, tutti da sposare. 1° la figlia Massinina nata nel 1890
il figlio Emilio del 1898, Margherita nata nel 1900 e Giuseppe Massinimi 1891
mutilato della grande guerra impiegatosi alle ferriere di Avigliana.
Alla data odierna sono deceduti tutti, una sorella fattosi suora
non sopra menzionata pure sia ancora vivente.
- 6a casa che dell'epoca del sinistro non era occupata, lo divenne pochi
anni dopo da Bellet Placido ferroviere - sua moglie Suspize Maria
e 5 figli. Severino nato nel 1916 - Tina nel 1918 - Ines nel 1921.
Emilio del 1923 e Susanna nel 1926. Sono deceduti Emilio e Susi gli
altri sono tuttora viventi compresso il  padre nato nel 1889 fresco con
i suoi 88 anni.
- 7a casa sotto il forno sempre a sinistra dalla strada che scende a Beaulard
era appartenuta a un Rousset Giulio e sua moglie Bellet Delfina
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nati entrambi nel 1880:81 con quattro figli.
La prima di nona Filippina nata nel 1902 la 2a  Apollonia nato del 1903. La 3a Massimina nata nel 1909 e un maschio di nome Filiberto nato
nel 1912. Oltre a questi 4 figli avevano preso dalla maternità un trovatello
nato nel 1894. di nome Adolfo. Il padre Rousset Guido in seguito alla
promozione a Capo squadra da cantoniere provinciale era stato trasferito nel
Cuneese negli ultimi anni della guerra 15-18 e ivi vi posto la famiglia
sopravvenne un dissesto finanziario causato per uno incompetenza nel
maneggio di denaro per la paga degli operai a sua dispozisione e l'ammanco
era tale che gli fu ipotecata la casa del Villard. Ne ritiro l'ipoteca Bellet Desiderato diventando lui padrone. Già da diversi anno però quando
le figlie del detto Rousset Guido orma sposate ed in buone condizioni finanziare
decisero ottennero il riacquisto della vecchia casa e lo sono tutt'ora.
- 8a casa ed ultima nel senso trasversale a sinistra della strada di campagna
era abitata a quell'epoca da Bellet Antonio e sua moglie Callet Eugenia
con una figlia non sposata (con un figlio illegittimo) di nono Giuseppe
deceduti tutti da parecchi anni.
 - 9a casa disposta sotto la strada che conduce a Beaulard a destra della
medesima abitata da Tournoud Mario, sua moglie Chalier Maria Luigia
entrambi nati al Villard, nati rispettivamente nel 1882 - 1888.
con 4 figli maschi - Edoardo del 1914 - Giuaiano del 1916 - Attilio
del 1920 - Severino del 1923 et una figlia Palmira nata nel 1928.
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- 10a casa sottostante a quella di Tournoud Mario esposta a sud ovest
abitata da Bellet G. Battista fratello di Bellet Antonio con la moglie
Villon Francesca ed un suo fratello Albino già  materati? nella 4a casa
non ricostruita.
- 11a casa sempre verso sud ovest e attigua a quella di Bellet Battista
abitata a quell'epoca da Bellet Vittorio, sua moglie Remono? Maria
e 5 figli: Elena nata nel 1916 - Anselmo nel 1918
Irma nel 1923 - Massimino nel 1928 - Secondino nel 1932.
- 12a casa proseguendo verso ponente e sopraelevata rispeto a quella di Bellet
Vittorio sulla strada che porta alla fontana abitata allora dalla famiglia
Chalier, composta dallo zio Domenico non sposato, dal fratello Giuseppe,
sua moglie Souspizze Marguerita e un figlio Andrea nato nel 1896
e sposato con Agnes Margherita di Royeres pure del 1896 e 3 dei loro figli
Letizia nata nel 1922 - Angelo nel 1924 e Milena nel 1927.
- 13a casa attigua a quella dei Chalier vicino alla fontana esposta tuta a
mezzogiorno, abitata allora dai coniugi Rousset Aristide, sua moglie
Rochas Maria Luigia dalla figlia Olimpia nata del 1889, del figlio Giuseppe
nato del 1897 - della sorella Adele nata nel 1903.
da Rosina 1892-Giuseppina nata nel 1894-Celina nata del 1900
Le sorelle di Andrea sono Maria Luisa - (Eufrosina e Teresa) suore in Francia
e il fratello Onorato (morto nella guerra 15/18). In seguito a questa
descrizione che possiamo chiamare censimento della popolazione
del Villard riferito al periodo tra la fine dalla prima grande guerra
mondiale anno 1920 et l'inizio dalla seconda, ossa dal giugno 1940
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31/12/1977 ed anche al termine di quest'ultima (aprile 1945) con un numero
quasi invariato di persone sulla cinquantina circa, troviamo la ragione
dello spopolamento che ha inizio in seguito agli anni 20 del secolo in corso.
Considerando che più del 50% degli abitanti era nato fra il 1855-60
e altre 1870 e perciò i primi vicini agli anni ottanta d'eta come giro
normale della vita umana chi prima chi dopo se ne sono andanti per la via
senza ritorno, lasciando in pochi anni dei naturali vuoti nelle famiglie.
Un altra percentuale di persone nato negli anni successivi ha seguito.
Lo stesso destino riducendo a più della meta la rimanente popolazione.
I pochi giovani rimasti disgustati della dura vita dei campi e per lo scarso
rendimento di questi, senza essere per nulla aiutati e incoraggiati da
governi di allora, hanno cercato lavoro nella vicina Francia una parte,
altri nelle poche industrie del nostro fondo valle e vi si sono stabiliti
definitivamente, creandovi nuove famiglie abbandonando definitivamente
il paese natio. E anche vero che qualcuno preso dalla nostalgia vi ritorna
nel periodo estero per trascorrervi le ferie e smuovere le zolle dell'orticello
vicino alla casa. E cosi che la sorte triste e dolorosa toccata alla nostra
frazione non è sola; nelle nostre valli sono rimasti in vita i borghi ove
si è potuto sfruttare il turismo, ma il sogno di veder ritornare
i nostri giovani per lavorare i campi abbondanti, credo sia
vana speranza a meno che avvenimenti per ora imprevedibili
si verifichino col tempo da costringere l'uomo per vivere ritornare alla terra
anche quella ingrata che si aveva abbandonata. Beaulard 31-12. 1977.
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Ferriera 20 Gennaio 1978. Seguito di appunti del
sottoscritto Rousset Giuseppe.
Gli episodi più saliente
e le calamità che hanno colpitonel tempo la frazione Villard.
come si noterà non sono descritti per ordine susseguente, bensì
tratti da ricerche e di notizie apprese dalle persone più anziane
vissute all'epoca in cui sono capitate e perciò frammentario
e non in ordine progressivo di date.
Ciò che sto riportando come fatto assai triste e preoccupante
è stato descritto da un mio pro zio Chalier Domenico vissuto
dal 1856 circa al 1940 ed è stato per parecchi anni
insegnante nella scuola della frazione, che aveva inizio verso
i primi di Novembre e fine al 31 Marzo erano le cosi dette
le scuole invernali dei borghi staccati dai centri comunali
e che ormai hanno cessato quasi tutte per lo spopolamento
delle nostre vallate alpine.
La sua nota incomincia testualmente cosi come mi pregio
di descrivere.
Nell'inverno del 1894 cadde poca neve per non dire nulla e
tanto meno pioggia. In primavera qualche pioggerella da
inumidire appena il terreno e grande siccità durante l'estate.
Poco umido anche l'autunno, cosi che le sorgenti in generale
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si ridussero molto dalle loro normali emissioni, principalmente
la nostra del Villard che continuava a diminuire in modo allarmante
sino a mancare completamente già da primavera inoltrata e all'inizio
dell'estate.
In Autunno, verso la fine d'ottobre si cercò di riparare e
rimettere in attività la sorgente sottostante la cisterna attuale
di presa consistente in una vasca in legno ed una canalina
in legno per l'emmissione dell'acqua nella medesima e tutto
insieme chiamato nel patuà (dialetto) del paese el Bachasun
de la Fontana, ma che risultò presto non bastevole per
i bisogni del paese.
Si riattivò allora il canale irrigativo con presa al rio Perilleux
u s'Alizon portandolo sino a la Combe de la Rousse
e ivi si collocò una vasca per la raccolta e la riserva dell'acqua.
Questo improvvisato espediente durò finchè non sopraggiunge
il gelo verso Natale e bloccò per tutta la lunghezza del canale
l'acqua corrente rendendo impossibile la condotta nella vasca di
raccolta al suddetto luogo.
Al 1° dell'anno 1895 cominciammo ad andare al Barcasun
di Villon Melania e Bellet Maurizio, portandola su con latte
di petrolio da venti litri l'una, ma questo approvigionamento si
dimostrò presto quasi impossibile sia per la distanza che
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per la strada e pericolosa durante l'inverno per il gelo.
Se convenne allora di ripristinare la strada che conduce al nostro
maceratoio in regione detta Coin sito un po’ sotto la capelletta
posta sulla strada tra le Villard e Royeres e attingere l'acqua da quella
sorgente. Questo lavoro massacrante tra la neve e il freddo intenso
durò sino al'11 Aprile; Il mio pro zio Domenico Chalier lo riassume
con queste testuali parole: Quanta fatica e quanto freddo soffrimmo
in quell'inverno per mantenerci l'acqua necessaria onde non dover
abbandonare il paese; per otto giorni ci servimmo di neve sciolta
poiché della Fontana dava una resa di soli 40 litri nelle ventiquattrore
per ogni famiglia che dovevano bastare per cucinare i cibi e gli
altri indispensabili servizi. Questo ristretto quantitativo era stato
regolato a ore compreso il giorno e la notte e si comprende come ognuno
non lasciarsse sfuggire il suo turmo.
Nessuno del paese si ricordava di aver provato simili tribolazioni.
In quanto al raccolto del 1894 è stato molto inferiore alla media
principalmente per il foraggio. Delle patate e ortaggi scarsossimo
raccolto, più incoraggiante quello della segala, ossia più incoraggiante;
ma tutte le granaglie che si semina in primavera non si raccolse
che il doppio della semente. Dovemmo comprare segala e meliga
per poter sopravvivere miseramente. Fu vera fortuna che in
quell'anno, malgrado tutto, il prezzo dei cereali era modesto
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